Pour se souvenir

Cecilia s'ennuyait à l'institut et n'avait encore vu personne, il faut dire qu'elle avait été trop nerveuse pour tenter de voir d'autres résidents et n'était pas sortie de sa chambre avant maintenant.

Seule, elle était venue naturellement à la plage, c'était ironique d'ailleurs car avant c'était sur la plage qu'elle venait lorsqu'elle voulait être seule, maintenant elle était vraiment seule et venait quand même ici. Elle sourit.

#Peut être qu'en venant dans un lieu où j'étais généralement seule, je n'aurais pas l'impression d'y être forcée...#

Puis tandis qu'elle marchait d'un pas lent sur le sable, elle se rappela qu'elle n'avait pas toujours voulu s'y rendre seule... Et le souvenir d'une époque perdue à jamais vint faire disparaître son sourire. Mais elle ne se laissa pas abattre et respira l'air iodé de la mer à plein poumon en s'étirant, essayant de rendre au passé ses joies et ses peines.

C'est en arpentant le bord de mer, en jouant avec les vagues, ses chaussures à la main, qu'elle aperçut une jeune femme rousse apperement perdue dans ses pensées, un voile de tristesse recouvrant son beau visage. Cécilia s'arréta là, laissant le reflux mouiller le bas de sa jupe et observa la jeune femme sans savoir pourquoi.

HJ: Salut!!

Jean pensait encore. Elle avait sentit une présence près d'elle. Elle la lisait. Une jeune femme, un pouvoir qui l'éffréyaiy tant, un triste passé. Toute ses information de l'esprit de la jeune femme entrait dans celui de Jean. La rousse ralisa qu'elle avait des problèmes mais que d'autre aussi en avait. Quelques larmes avait coulé le long des joues de Jean et elle les essuya.

''Bonjours Cécilia.''

Son nom, elle le savait par télépathie. Jean se sentait un peu coupable d'avoir ainsi envahit l'esprit d'une autre personne, mais elle n'était vraiment pas dans son assiette et ne mettait pas d'effort pour ne pas le faire. Elle la regarda un moment, sa tristesse évidente dans son regard et lui sourit du mieu qu'elle pu. Un sourire d'une grande mélancolie mais quand même gentil et accueillant.


HJ: Salut!

Cécilia fut surprise d'entrendre son prénom et se raidit un instant, puis elle vit la jeune femme lui sourire, le regard triste et les yeux rouges d'avoir pleuré.

#Quelle tristesse#

Elle lui rendit son sourire et vint s'asseoir calmement à ses côtés, ne sachant que dire, mais cherchant le moyen d'apaiser la peine de cette autre âme en peine. Elle resta là, à lui tenir compagnie, oubliant sa mélancolie au profit de celle de la jeune femme. Elle oublia même que pour une raison inconnue, la jeune rousse connaissait son prénom.

Tout en continuant de regarder la mer s'échouer encore et encore sur le sable, elle inspira et se lança.

"Je veux t'aider... Je ne sais pas qui tu es, mais je sens ta tristesse... Pour l'instant je ne peux que t'écouter et t'offrir une épaule amicale pour t'appuyer, alors je le ferais. Mais si tu ne veux rester seule alors je te laisserais, en espérant que tes soucis disparaitrons bien vite."

Sa voix était douce et rassurante, mais son visage n'exprimait rien, elle ne pensait rien, elle voulait juste aider la jeune femme autant qu'elle le pouvait.

Jean regarda Cécila. La jeune femme semblait si triste elle même et elle voulait l'aider elle? La rousse sourit. C'était une inquiètude plus q'une peine pour elle et il ne fallait qu'attendre et espérer. Jean voyait bien que la peine de Cécilia était beaucoup plus profonde. La jeune femme se ressaisit légèrement et inspira à grand coup.

''Merci Cécilia. Mais ma peine n'est rien comparé a la tienne. Et oui, je connais ton nom, je suis télépathe alors je peux lire dans ton esprit... Merci de m'offrir ton aide mais tu n'y peux rien. Je m'inquiète pour mon amoureux, tu ne peux pas vraiment y faire quelque chose mais merci beaucoup pour m'offrir ton aide.''

Jean étudia la jeune femme à ses côté. Elle sembalait avoir le même âge qu'elle. Jean savait qu'elle avait mal et se sentait coupable pour ses pouvoirs. Elle réalisa qu'elle ne c'était pas présenté.

''Je m'appelle Jean Grey, je suis infirmière et élève à l'Institut Xavier, mais je sais que tu connais l'endroit.''

Elle lui sourit avec plus d'assurence cette fois. Cette jeune femme l'avait sortit du gouffre de ses pensées, cet endroit ou il ne fallait mieux pas se perdre. C'était ce que Jean avait été en train de faire et Guardian l'en avait heureusement sortit.

Cécilia fut surprise d'avoir à faire à une mutante, décidemment... Elle se dit que le destin existait peut être pour les mutants et qu'il était particulièrement farceur avec elle en ce moment. Elle sourit alors.

Elle sourit de plus bel lorsqu'elle vit que Jean sortait peu à peu de sa mélancolie. Une présence, une simple présence suffisait parfois à apaiser bien des mots.

La jeune femme était aussi à l'institut Xavier, lorsqu'elle l'apprit elle ouvrit de grands yeux et reconsidéra son idée du destin avec un peu plus de sérieux.

"Enchantée..." dit-elle encore sous le coup de l'incroyable coincidence.

Puis le silence se fit à nouveau, Cécilia ne savait quoi dire, comme souvent, et laissa venir à elle sa première pensée sans considération pour l'ordre logique du dialogue qui s'installe généralement lorsque deux personnes ne se connaissant pas se rencontre.

"Tu venais avec lui sur cette plage? Ton petit ami?"

Repensant à sa question, elle en éprouva un peu de gène.

#Pourquoi ai-je dit cela?#

Elle chercha la réponse dans son esprit et trouva, regrettant d'avoir cherché. Lorsqu'elle ne venait pas seule sur la plage, c'était avec son petit ami qu'elle venait s'y isoler... Elle ne pouvait pas se rappeler son visage, ni le son de sa voix, ne subsistait de lui qu'une impression de douceur, de sécurité et de joie.

Etrange comme l'esprit oublie certaines choses douloureuses, elle n'avait plus aucun souvenir le concernant, juste des rires, de la chaleur, une douleur dans le coeur qui faisait plus de bien que de mal. Pourtant, elle était avec lui lorsque le drame se produisit, elle ne se rappelait de rien concernant cette journée, juste trois mots... "Je t'aimes"... Et puis la mort. Pourtant elle ne ressentait aucune peine à se souvenir de lui, peut être justement parce qu'elle ne s'en souvenait pas. Elle était simplement las, las à cause d'une belle époque révolue. Elle poussa un long soupir et sourit, elle essayait de s'imprégner de cette douce sensation perdue.

Puis elle se rappela sa question et se reprit, attendant la réponse de son interlocutrice avec plus d'assurance à présent.

HJ: Décidement, mes personnages sont bien mélancoliques en ce moment . Et mes posts sont bien longs .

Jean regardait intensement l'horizon. Elle se rappelait chaque détails de cette soirée, cette soirée si magnifique et tragique. Ce qu'elle avait resentit quand Scott lui avait avoué ses sentiments, et la peine qu'elle avait eu quand elle avait faillit le perdre.

''Oui...j'ai de bon souvenirs de cette plage...comme de mauvais aussi...mais les bons sont plus importants....''

Jean sourit à se souvenirs de Scott. Sa chaleur, sa douceur, comment il lui faisait tout le temps des complimnet et elle ne savait jamais quoi répondre. Tout cela lui manquait mais elle le resentait encore. Jean sourit, regardant le soleil. Elle allait mieux maintenant. La mutante regarda Guardian et lui sourit.

''Merci Cécilia...''

Jean pouvait voir que la jeune femme ressentait les mêmes sentiments à l'égard de quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un d'autre, elle l'avait beaucoup aimé mais maintenant il n'était plus. Jean s'en voulait d'avoir laissé les pensées de Cécila entré dans son esprit mais ce n'était pas vraiment ça faute. Elle décida de s'excuser quand même.

''Je suis désolé, j'ai vu dans ton esprit par accident. Tu vois, je suis différente de beaucoup de télépathe. Eux, ils doivent entré dans l'esprit des gens. Moi, c'est l'esprit des gens qui entre en moi. D'habitude j'arrive à le contrôler, mais comme tu l'as vu, j'était pas super aujourd'hui...''

On voyait les regrets dans ses yeux, mais aussi une certaine curiosité. Jean décida de ne pas parler du passé de Cécilé pour l'instant, peut être quand elle se conaîterait mieux, et peut être bientôt.

''Moi petit ami s'appelle Scott. Il a quitté l'Institut pour un bout de temps...et...je ne sais pas...s'il reviendra...un jour....''

Jean avait réussit à repousser ses inquiétudes, mais elles refaisaient tranquilement surface. La jeune femme décida de changer de sujet.

''Et toi...comment trouves tu l'Institut pour l'instant? Tu as rencontré beaucoup de monde en ville? Tu t'es fait beaucoup d'ami(e)s?''

Jean avait retrouvé sa gaïté habituel et sa grande curiosité. Elle souriait maintenant. Elle se snetait mieux grâce à Cécilia.



HJ: Moi aussi, ils se font de plus en plus long... À chaque fois que je veux écrire Cécilia je tappe toujours Maïna...mdr...faut pas se mêler...

Jean l'a remercia.

"De rien..."

Cécilia se sentait bien, le fait de pouvoir aidé quelqu'un, de ne pas être seule et d'être utile lui redonnait de l'énergie. Il y avait longtemps qu'elle n'avait partagé les émotions de quelq'un d'autre, tout était simple en ce moment.

"Ce n'est pas grave si tu lis dans mon esprit, car je n'ai rien à cacher, et ainsi cela m'évite de m'expliquer, d'exprimer ce qui m'angoisse... Je me rends compte que ça peut sembler génant, mais pour moi c'est libérateur, ainsi il n'y a pas de confusion."

Cécilia souriait timidement et essayait de ressentir au maximum l'atmosphère générale, le sable qui l'a soutenait, mouvant et changeant, la brise fraiche qui tentait de la repousser en sifflant à ses oreilles, les vagues qui venaient encore et encore frappait le rivage et surtout la paix qui régnait sur cette plage.

"Pour ton petit ami... Scott, je suis sur que tout s'arrangera d'une façon ou d'une autre. Après tout, tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, n'est-ce pas?"

Cécilia croyait sincérement que tout s'arrangerait d'une manière ou d'une autre. Pas nécessairement pour leur couple, elle avait vu bien des couples dispraitre, mais pour Jean, pour son coeur qui d'une manière ou d'une autre surmonterait l'épreuve.

Puis Jean la questionna sur l'institut et ses amis. Cécilia ne put s'empécher de rire.

"En fait je n'ai pas vraiment d'ami, j'étais trop stressé pour aller à la rencontre d'autres élèves et j'ai fui sur cette plage... Où je t'ai rencontrée. Ironique n'est-ce pas? Dans cette ville, je n'ai croisé qu'une personne digne de foi, une mutante qui m'a aiguillée vers l'institut alors que tout allait mal... Et à l'institut, je n'ai vu que le prof de sport... Qui à l'air un peu turbulent mais gentil."

Cécilia arréta de parler et inspira longuement avant de relacher d'un seul coup l'air accumuler. Tout à coup une rafale plus forte que les autres souleva la jupe de Cécilia qui poussa un petit cri et la plaqua au sol de ses deux mains, avant de rire ouvertement comme cela ne lui était plus arrivée depuis longtemps.

Jean était contente que Cécilia l'ai trouvé. Elles s'étaient toutes deux faites une amies. Guardian lui donnait l'autorisation de lire dans son esprit?

''Oui, je suis sûr que tout s'arrengera. Tu sais, je n'ai pas rencontré beaucoup de personne qui n'aillent aucun problème avec moi dans leur esprit. Je ne veux surtout pas envahir ta vie priver, mais si c'est plus facile pour toi, et bien, c'est parfait comme ça, ce sera plus facile comme ça.''

Jean lui sourit. La jeune mutante avait parler d'un mutante qu'elle avait croisé dans les rues. Jean y réfléchit un moment. Abigaïle? L'amie de Martin? La confrériste aurait donc indiqué à cette mutante l'emplacement de l'Institut.

''C'est une bonne chose que tu l'ais rencontrée...''

Puis elle parla de Gambit. Jean ne pu s'empécher de rire quand elle le qualifia de ''turbulent mais gentil.''

''Tu as raison. Gambit est assé actif mais c'est une des personnes les plus aimable et gentil que j'ai eu l'honneur de rencontré. Il m'a beaucoup aidé, c'est un très bon ami à moi. Il a toujours été là quand j'ai eu besoin de quoi que ce soit.''

Jean sourit, elle se souvenait de tout les moments passé avec Gambit et comment il la réconfortait et l'aidait avec ses pouvoirs. Pendant que'elle remémorait ces temps passé, elle se fit frapper par une raffale de vent et ses cheveux volèrent dans tout le sens. Elle rit aussi ouvertement quand elle vu le vent fair voler la jupe de son amie et surtout sa réaction.

''J'adore le vent. S'il n'éxistait pas, je ne crois pas que je pourrait vivre, je ne serai pas aussi heureuse. C'est pareille pour l'eau.''

Jean utilisa ses pouvoirs de télékinésie et fit bouger l'eau. Elle en fit de petites sculptures puis fit approcher une boule, de la grandeur de son poing, et la posa sur la main de Cécilia.

''J'ai aussi des pouvoirs de télékinésie, comme tu peux le voir. Je peux faire bouger la matière avec mon esprit.''

Jean lui sourit. Elle ne connaissait toujours pas les pouvoirs de Cécilia et décida de ne pas demander. Elle laisserait la jeune femme lui en parler quand elle serait prête.

"Tu sais, ce que je voulais dire c'est que ce n'est pas grave si accidentellement tu lis dans mon esprit, mais evidemment je préfèrerais que tu ne le fasses pas ouvertement."

Cécilia écouta parlait Jean, elle fut amusée d'entendre que Gambit pouvait être d'une grande aide, car elle n'avait que rarement était l'ami des profs de sports, ceux ci considérant qu'elle ne faisait aucun effort dans leur matière, ce qui était vrai.

Le vent souffla, elle rièrent et Jean lui dit qu'elle aimait le vent. Elle ne dit rien, mais elle pensa qu'elle préférait l'eau, elle aimait nager, se baigner et contrairement à beucoup de gens appréciait la pluie. Pour elle l'eau représentait la vie, elle est indispensable à toute vie et constitue la plus grande part des corps organiques. Et surtout elle a des vertus purificatrices, l'eau lave. Elle aimait la pluie car elle avait l'impression qu'elle emportait avec elle ses soucis et ses mauvaises pensées, qu'elle lavait son esprit. Alors elle se laissait parfois tremper, le visage tourné vers les nuages gris en souriant. De même, elle aimait nager en apnée, sous l'eau règne le silence, le calme. Elle flottait, pouvait aller dans toutes les directions de l'espace sans aucune contrainte, elle était libre et en sécurité, comme elle l'était dans le ventre de sa mère.

Tandis qu'elle pensait à tout ça, une boule d'eau vint se poser au creux de sa main, elle fut surprise et emerveillée. Jean était télékinésiste... Quel beau pouvoir.

"C'est un beau pouvoir que tu as là, tu peux faire tant de choses... Le mien est bien plus égoïste, il me rend invincible, mais laisserais tout le monde mourir autour de moi... Et peux même tuer."

Cécilia s'assombrit à nouveau. Elle fixait l'eau dans sa main, mais ne la voyait plus, elle ne pensait plus qu'à ce champ de force bleuté qui l'a protégée en permanence.

"Je ne l'aimes pas, ce pouvoir qui ne me demande même pas mon avis."

Elle eut tout à coup un peu honte de se montrer si défaitiste et se redressa.

"Tu veux le voir?"

Jean acquiesa.

''C'est d'accord. Je ne ferait pas expret, mais si ça se produit par accident, tu ne seras pas faché...''

La jeune femme continuait de faire bouger la bulle d'eau. Elle vu Cécilia l'observer avec un grande attention. Comme perdu dans ses pensé.

''J'aime beaucoup se pouvoirs, mais comme tous, il a des incoonvénients. Pour l'instant, j'arrive à lever plusieurs chose, même des personnes. Si je me concentre assé fort, j'arrive à bouger une voiture mais je risque de m'évanouire après. Ce serait trop d'éffort...''

Guardian lui parlait de son pouvoirs. Elle le décrivait d'égoïste et de meutrier. La jeune femme fut surprise mais ne dit rien. Elle acquiesa simplement. Jean était très curieuse, et ce pouvoirs semblait très interessant.

Cécilia réfléchit à la manière de montrer à Jean son pouvoir. Elle fronça les sourcils, elle ne voyait pas. Puis elle se tourna d'un coup vers Jean.

"As tu quelque chose qui peut blesser sur toi? Un briquet, un objet tranchant ou pointu, peu importe."

Elle attendit patiemment la réponse de Jean avec un air sérieux.

Jean fouilla ses poches et trouva un couteau suisse (hj: on va dire). Elle le tendit à Cécilia, un peu perplexe.

''Ça ira?''

Jean se demandait pourquoi elle avait besoin d'une arme? À quoi bon, elle lui faisait assé confiance, alors, pourquoi pas?

Cécilia pris le couteau et le déplia, puis elle ouvrit sa main droite, paume vers le haut tandis que de la main gauche elle tenait le couteau au dessus de sa tête.

D'un seul coup, elle abattit le couteau sur sa main, la lame rippa alors sur un champ de force bleuté couvrant la paume de sa main comme une seconde peau à environ un centimètre de sa main. En rippant le couteau partit en direction du ventre de cécilia et s'arréta net contre un deuxième champ de force tandis que le premier disparaissait. Cécilia grimaça à cause de la douleur qu'elle ressentait malgré la protection.

"Voilà, un champ de protection bloque toutes attaques à mon encontre, que j'en sois consciente ou non, rien de ce qui pourrait me faire du mal ne m'atteint. A priori, d'après mes recherches, il agit comme un champ non-euclidien, c'est à dire qu'il tire son énergie de celle qui la frappe. Donc il ne peut pas être détruit, car plus on l'attaque plus il est puissant."

Se massant la paume de la main, elle rajouta:

"Par contre je ressens la douleur du coup qui aurait dû m'atteindre.... En tout cas je ne me suis jamais blessée depuis que ce pouvoir est apparu,part contre d'autres 'lont été et sont même mort à cause de lui... Il se déclenche parfois avec mes émotions et... Lorsq'uil est apparu, je ne sais pas ce que j'ai ressenti, mais cela devait être fort, car j'ai rasé tout un pâté de maison et endommagé un quartier entier avec ça."

Cécilia n'évoquat pas la mort de sa famille, ni de son petit ami, mais elle criait en elle sa douleur.

Jean regarda Cécilia faire avec un peu de peur. Au début, elle ne comprenait pas ce que le jeune femme faisait. Mais quand elle vu la champs bleuté, elle comprit. Elle regarda Cécilia se masser la paume.

''Ça doit être un inconvénient, d'avoir mal quand même. Tu sais, c'est un pouvoir très utile, et avec le temps, je suis sûr que tu pourras le contrôler. C'est pour cela que tu es venu à l'Institut. Pour apprendre et te comprendre, tout en te faisant des amis comme toi. Ils vivent la même chose, d'une différente façon peut être, mais ils peuvent te comprendre.''

Jean avait entendu parler de l'incident qu'évoquait Cécilia. Même si elle ne lui avait pas dit, Jean savait qu'elle avait perdu plusieurs personnes qui lui était chère. La jeune femme ne voulait pas montrer sa douleur, mais Jean le voyait bien dans son visage. Elle s'approcha d'elle et la prit dans ses bras.

''Ce n'est pas de ta faute Cécilia, crois moi, tu n'y est pour rien. La nature t'as donné ce pouvoirs, il est toi, mais tu ne le contrôles pas. C'était un accident, et ce n'est surtout pas ta faute.''

Jean la regarda dans les yeux et lui sourit gentiment. Pauvre jeune femme, elle avait vécu tant de choses difficile à cause de son pouvoir.

"Que ce soit un accident ou pas, ça ne change rien au problème, mais bon..."

Cécilia ne voulait pas se trouver d'excuses, mais elle ne voulait plus se laisser abattre, elle réussirait à payer sa dette, elle en était convaincu.

"Mais je ne laisserais plus personne mourir devant mes yeux sans rien faire, je deviendrais assez forte pour sauver les gens. Par contre tu te trompes, ce n'est pas un inconvénient de ressentir la douleur, ça me permet de garder les pieds sur terre malgré mon "immortalité", et surtout ça me motive encore plus pour apaiser les peines de ceux qui souffrent... Je dois souffrir de mille morts pour obtenir le pardon de ceux qui sont partis..."

La voix de Cécilia était ferme, pleine de volonté et de colère. Elle avait arrété de se masser la main et serrait son poing de toutes ses forces comme pour illustrer ses propos.

HJ: Désolée de ne pas t'avoir répondu sur la page d'accueil, j'étais déjà partie...

Jean la regarda avec compassion mais aussi avec une certaine surprise. Elle n'avait jamais vu une telle force de volonté chez quelqu'un; enfin, pas aussi grande... La jeune télépathe savait que Cécilia avait beaucoup souffert et qu'elle voulait se racheter. Jean lui sourit gentiment avec un air d'approbation.

''C'est pour cela que tu es ici. Nous t'aiderons tous à l'Institut, tu mérites d'être ici. Tu y arriveras...''

Jean voyait bien qu'elle serait des poings. Elle ne fit rien. La colère de Cécilia était comprenable et accepatble. Elle voulait se racheter à tout prit. Jean savait que ce serait difficlie mais, de ce qu'elle connaissait de Guardian, elle en serait capable un jour.

''Laisse le temps agir, tu veras, il fait des merveilles.''

Jean savait que sa phrase ne faisait pas beaucoup de sense, mais elle espérait que Cécilia comprenne.



HJ: C'est pas grave, t'inquiète pas

Cécilia sourit à Jean, pour lui montrer sa gratitude, mais aussi parce qu'elle trouvait cela amusant. En effet, elle avait eu le même genre de reflexion pour son petit ami quelques instant auparavant.

Cécilia se tappa sur les cuisses.

"Bon! On ne va pas rester là à se plaindre mutuellement, non?"

En disant cela elle se mit debout avec énergie et inspira un grand coup. Puis elle se retourna vers Jean, dégagea son visage de ses cheveux et offrit sa main à Jean pour l'aider à se lever.

"Amusons nous."

Jean se leva avec l'aide de Cécilia. Elle sourit. Guardian semblait allé mieu et elle aussi.

''Oui, tu as raison. Que veux tu faire? Y a-t-il un endroit particulier ou tu voudrais allé? que tu voudrais voir?''

Jean connaissait toute la ville et les evirons. Elle était ici depuis assé longtemps pour ça.

"Hum... J'ai dit ça comme ça, àvrai dire je ne sais pas trop... "

Cécilia pensait s'amuser sur la plage à l'origine, mais après tout, autant visiter la ville à nouveau, avec cette fois un regard neuf et optimiste.

Le mieux serait alors d'aller dans un lieu avec beaucoup de monde, un lieu de vie où elles pourraient voir que tout n'était pas noir.

#Où est-ce que j'aimais aller avec mes amis avant?#

Ayant trouvée la réponse, elle se tourna vers Jean en souriant.

"Que dis-tu d'aller boire un café au centre commercial?"

HJ: Je te laisse répondre, mais je vais créer le sujet quand même .

Jean sourit et acquiesa. Ça faisait un bout de temps qu'elle n'avait pas eu un bon café.

''Très bonne idée Cécilia. Allons y, suis moi, c'est par là!''

La jeune femme sourit à Guardian et elle se mirent en route pour le centre commercial.